Publié le 10 octobre 2017
Natation. Le Club Nautique Havrais veut se relancer sportivement, avec Timothée Diebolt, le nouvel entraîneur.
Christos Paparrodopoulos, emblématique manager du CNH de 1982 à 2015 et licencié pour raisons économiques, n’avait jamais été réellement remplacé au sein du club havrais. C’est désormais chose faite avec l’arrivée, mi-août, de Timothée Diebolt. À 27 ans, et après deux ans à la Réunion au Club des nageurs panonnais, ce Strasbourgeois est revenu dans l’Hexagone avec l’idée de « travailler sur le long terme » avec le CNH.
« Il y a des structures plus adaptées ici à la pratique du sport de haut niveau, indique Diebolt. Globalement, je voulais trouver un club plus tourné vers la compétition, avec des bases, des responsables présents depuis longtemps et une histoire. On ne m’a pas caché la situation du club, un peu délicate, mais cela ne m’a pas dérangé. Bien au contraire. Si je peux permettre au CNH d’être dans une meilleure posture, ce sera une fierté. »
Redevenir une place
forte régionale
Également chef de bassin dans la piscine en période estivale, Timothée Diebolt va avoir un regard sur l’école de natation, et va surtout structurer la section sportive, en collaboration avec Hugues Duboscq (triple médaillé de bronze olympique, devenu président de cette section) tout en entraînant les nageurs les plus âgés.
« L’idée n’est pas d’avoir un seul nageur extrêmement fort. On veut avoir un noyau d’une dizaine de nageurs en Nationale 2, ce qui n’est pas facile, pour les entraîner vers le haut niveau. Il y a un projet global formateur. »
« Certains jeunes font les efforts, ont du potentiel. On va récolter les fruits du travail de formation entamé auparavant d’ici quelques années. » Et déjà, on devrait apercevoir les progrès lors des interclubs régionaux à Saint-Lô (11-12 novembre) ou lors des championnats régionaux sur bassin de 25 mètres à Rouen (25-26 novembre), principal rendez-vous ciblé par le CNH.
« On a la volonté de relancer le club au niveau sportif, assure Pierre-Jean Baudouard, président d’un club dont les voyants financiers sont au vert (N.D.L.R : comptes positifs en 2016, dernières échéances à rembourser en décembre). Les deuils du départ de Christos et de la période intermédiaire ont été digérés. On doit retrouver le goût de la compétition, le but est de redevenir une place forte régionale de la natation, derrière Rouen et Caen. »